Nicolas Derungs

Je découvre la Somatic experiencing (SE) en 2019 à travers des séances individuelles. L’attention portée sur les mouvements, les sensations, les images, et les émotions, en présence du thérapeute, révèlent et libèrent en moi de nouvelles facettes. Je décide dans la foulée de me former en SE. Après trois années de formation, j’obtiens en 2023 mon diplôme de praticien en SE et devient membre de SE-SUISSE. Afin d’approfondir mes compétences, je poursuis actuellement la formation de Sonia Gomes en Soma embodiment.
Cette curiosité pour l’être humain, ses joies, ses peines, ses faces sombres et lumineuses, et pour la vibrante question du « qui suis-je ? » remonte à l’enfance. Après avoir médité seul quelques années, je rejoins en 2012 le groupe de méditation hebdomadaire de l’association Mudita à Lausanne. J’ai depuis participé à de nombreuses retraites avec différents enseignants : en particulier Anne Michel, mais aussi Ajahn Succito, Ajahn Khemasiri, Sophie Boyer, Bhante Bhodidamma. Ouvert à tous types de traditions, c’est dans le Bouddhisme Theravada que j’ai approfondi ma pratique et participe depuis 2014 à un groupe mensuel d’approfondissement du Dhamma mené par Anne Michel.
Afin de compléter une approche plus thérapeutique de la méditation, j‘ai suivi le cours initial de MBSR (Mindfulness-based stress reduction) puis me suis formé et/ou instruit dans des approches reliant traumatismes et méditation (cf. David A. Treleaven: Trauma-sensitive mindfulness; Rick Hanson: Trauma and the healing power of love; Marianne Bentzen: Neuroaffective meditation).
A côté de mon exercice de thérapeute et d’enseignant, j’ai la joie de travailler en tant que responsable romand pour MoMento Swiss. Cette association à but non lucratif forme de manière totalement laïque les enseignant.es et toute personnes en charge d’enfants et d’adolescents à la présence attentive.
Initialement, l’amour de la nature et l’intérêt porté sur les liens tissés entre les sociétés humaines avec leur environnement, m’ont amené à étudier les biogéosciences, et à effectuer un doctorat à l’Institut d’Ethnologie de l’Université de Neuchâtel. J’ai ensuite travaillé plusieurs années dans la communication scientifique, l’enseignement primaire et secondaire et le développement durable.
Je vis aujourd’hui sur le Plateau de Diesse, avec ma compagne et mes deux enfants.